Partage de deux cadeaux

De Lor Ellaime, 16. septembre 2020

 


Il y a des instants... sensation d’intimité avec la Terre. Impression de vivre l’extraordinaire et le cœur de la simplicité en même temps.
Premières lueurs du soleil qui passent entre des collines.
Les premiers rayons de soleil traversent en droit chemin d’ondes d’incroyables distances : et dans le silence d’une clairière, à mi-hauteur le tronc d’un arbre est éclairé, juste sur le côté, de là où je suis, c’est juste un liseré de lumière.
Dans la journée on peut l’imaginer à l’ombre, ou le voir éclairé de l’autre côté, le soir.
Et là, chaque jour quelques instants d’intimité, de connexion directe, entre l’arbre et le soleil, entre l’espace et la Terre.
L’intime et le spacieux de la vie.
De secondes en secondes, l’intensité augmente, en plus de la mousse du tronc éclairée, se révèle une sphère de feuilles dans la lumière aussi.
Cela semble la même discrétion, la même simplicité et l’intensité gagne la lisière d’une autre mousse, d’une herbe, d’un autre bout de branche feuillue.
C’est tellement progressif, continu, c’est mystérieux de savoir si la seconde d’avant cette herbe était aussi éclairée ou si elle vient d’entrer dans la danse du soleil du jour.
Mmmmm depuis des millénaires ....
Merci la Terre d’être et de ta danse dans le cosmos, de ton intimité, de ta simplicité, de la puissance de l’instant, de la douceur et du spacieux du maintenant.
Belle journée, soirée, matinée, là où vous êtes sur la Terre :-)
Peut être que le soleil vient aussi de se lever.

Mmm savourer la beauté de la forêt, de la Terre.
Observer la pluie : certains jours, dans les premières pluies, en quelques minutes des filets d’eau ruissellent, dansent, trouvent et tracent leur chemin, dans ces moments les gouttes, tellement nombreuses, rapides, fortes, rebondissent sur les pierres en brumisation blanche ! D’autres fois après de grandes chaleurs, les gouttes sont absorbées par la Terre comme du buvard, un rond humide à la place de la goutte et hop déjà sec, la pluie joue du piano et doucement la Terre se désaltère.
Déplacer un pot humide, dégager ainsi une portion de terre humide dessous, rapidement repérée comme une véritable aubaine : découvrir les aller-retours de "guêpes maçonnes", bâtisseuses. Incessant allers-retours vers cette terre pour potières. Elles sont deux, l’une va vers la Terre humide et en récolte une boulette qu’elle amène vers une partie de la construction en cours, l’autre va vers la Terre plus imbibée encore, plus brillante d’eau, et semble construire l’autre côté de la même construction, sous des pierres bien plus loin. Le choix de chacune, la spécificité du degré d’humidité dans la terre a sûrement un rapport avec la partie que chacune est en train de construire, co-créer. Cela me rappelle qu’en aquarelle, cela fait une différence si le papier est mouillé à cœur avec la surface qui commence à sécher ou s’il est mouillé brillant en surface.
En tout cas la terre mouillée, aubaine à quelques mètres, a été repérée instantanément.
Au cours de ces jours au milieu des arbres, des mouvements parfois pour passer sous des branches, intelligence du corps, qui me font à chaque fois penser à des mouvements de danse avec la Terre.
Observation du faucon, des libellules, du chant du vent dans les arbres.
Merci, merci, merci !
Penser à vos posts de partages de vos observations, de vos ressentis, la beauté de le lire, le découvrir, le ressentir aussi.
Et se poser quelques instants devant le clavier pour vous partager ces universels délices, chances et cadeaux.
Belle journée avec cette magnifique planète ! Quelle chance nous avons ! :-)
Plein de bon chacun chacune !