« Je pouvais abriter toutes sortes de pensées...

De Angélique Boudet, 3. novembre 2018

 



« Je pouvais abriter toutes sortes de pensées sous ce crâne immobile et dur, y projeter les visions les plus diverses : une forêt qui s’obscurcit, calme et mystérieuse dans la clarté des étoiles, une rade solitaire endeuillée de brumes, d’où appareille à l’aube un vaisseau fantôme… La rue d’une ville, toute grouillante de vie, sous l’embrasement d’un soleil qui met des reflets pourpres aux visages et allume des lumières multicolores aux vitres, aux glaces, aux cristaux des boutiques… »




Citation de Luigi Pirandello, Un, personne et cent mille.